Description du livre
Ce jour-là, 1 200 Israéliens sont massacrés par le Hamas. Parmi eux, des femmes et des filles subissent des violences sexuelles d’une barbarie inouïe avant d’être abattues. Dans la tête de Maïa Brami, une flamme jaune s’allume qui ne s’éteint plus. Face au déni mondial qui entoure ces crimes, l’écrivaine refuse le silence. Portant en elle la mémoire des pogroms de Galicie, la vie et l’œuvre de son grand-père Emanuel Proweller, peintre survivant de la Shoah, elle ne peut accepter qu’on ensevelisse ces femmes sous l’indifférence. Avec une prose d’une intensité saisissante, mêlant témoignages contemporains et archives historiques, Maïa Brami tisse un livre-tombeau pour rendre leur voix aux victimes. Elle interroge cette répétition tragique de l’Histoire et offre une méditation bouleversante sur la transmission de la mémoire.